Le risque industriel
Le non « SEVESO »
vient d’un village italien où en 1976, un rejet accidentel de Dioxine avait
entraîné le premier incident industriel. Suite à cet incident, les Etats Européens
décidèrent de se doter d’une politique commune en matière de prévention des
risques industriels majeurs. Le 24 juin 1982 la directive dite SEVESO demande aux Etats et aux entreprises d’identifier
les risques associés à certaines activités industrielles dangereuses et de
prendre les mesures nécessaires pour y faire face. Un risque industriel est
un évènement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant
des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes
les biens ou l’environnement. Chaque installation classée est ainsi potentiellement
susceptible de développer un risque industriel. Ces installations sont contrôlées
par l’état.
L’accident peut-être
mineur à son origine et ensuite, pour de multiples raisons, s’amplifier et
devenir un accident majeur. Les principales manifestations du risques industriel
sont : l’incendie, l’explosion et la dispersion du matières toxiques
dans les airs ou dans l’eau. Les traumatismes qui peuvent en découler sont
brûlures, traumatismes corporels et inhalations de matières toxiques.
Le seul établissement
de la commune de Tarascon soumis à un plan d’urgence est « TeMBEC ». la nature du danger est le dégagement d’un nuage toxique. En
cas d’accident industriel, les sirènes de l’établissement seraient déclenchées.
Les personnes menacées seraient également alertées par les sapeurs-pompiers
et les forces de l’ordre. Une voiture sonorisée de la municipalité assurerait
l’information de la population. Les radios locales relaieraient l’alerte ainsi que les consignes se sécurités
transmises par les services de secours. La gestion d’une telle situation serait
assurée, au niveau communal, par une cellule de crise activée en mairie et
d’application du plan de secours communal.
Aurélie D, 5° A
Les études imposées aux exploitants des
sites sont les études d’impact et de danger. Ces études conduisent à réduire
les nuisances causées par le fonctionnement de l’installation, et à identifier
de façon précise les accidents les plus dangereux. Deux autres mesures sont
imposées aux exploitants des sites :
-
l’élaboration
d’un plan de secours interne par le chef d’établissement (Plan d’Opération
Interne P.O.I)
-
l’élaboration
d’un plan d’urgence par le préfet (Plan de Secours Spécialisé P.S.S)
L’exploitatant dispose de son propre service de sécurité,
mais il bénéficie d’une aide extérieure, les pompiers.
C’est le préfet qui déclenche le plan d’urgence en cas
d’accident majeur, le plan rouge est déclenché s’il y a des victimes.
Caroline F, 5° A
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